Challes une ville cotée à la hausse

Publié le par Les Elus Agir pour Challes

Dans un article de la Vie Nouvelle du 3 mars 2011, les grandes étapes du développement challésien sont retracées [cliquez ici].

 

Mais le propos principal est d'expliquer les raisons de l'augmentation des prix de l'immobilier dont on sait par ailleurs qu'ils pénalisent un certain nombre de ses habitants qui éprouvent des difficultés à se loger.

 

Challes est une commune qui est (a été) attractive ; sa proximité de l'autoroute, de la ville ; la qualité des services publics et des services privés ; le réseau de transport collectif ; le cadre paysager ; tout cela participe à véhiculer une image positive de la commune.

 

Mais les choses changent et sur ce point l'article ne développe pas trop ces aspects, occupé à expliquer la chèreté des prix de l'immobilier sur notre commune.

 

Il n'est pas certain que l'avenir réserve à Challes une telle image positive. Notre commune subit un trafic routier de plus en plus intense que le développement de la ZAC des Drouilles ne freinera pas et moins encore le développement urbain de la commune choisi par la majorité municipale (on se prépare à accueillir près de 3500 habitants supplémentaires dans les 20 prochaines années). Les nuisances de ce trafic se complètent de nuisances sonores auxquelles Médipole participe par sa soufflerie bruyante en sus du trafic qu'il génère.

 

Les derniers espaces verts vont être à très moyen terme couverts par de nouvelles constructions. Les espaces ouverts du Mont Saint Michel pourraient aussi se fermer à l'avenir : ceux-ci ne peuvent être occupés par l'activité agricole que parce que des terrains plats sont exploitables en fond de vallée.

 

Les intentions générales marquées par le PLU sont bonnes ; mais la réalité profonde de celui-ci est tout autre, et nous ne voyons pas comment notre commune pourra se démarquer à terme "des villes dortoirs du bassin chambérien". Ce qui fait encore la spécificité de notre commune, sa fréquentation touristique, devenant de plus difficile à assurer.

 

D'autres choix que ceux qui conduisent à cette banalisation de notre espace pourraient être faits qui combineraient croissance démographique équilibrée et adaptée à notre capacité d'absorption, préservation d'espaces verts de loisirs, mais aussi à vocation de production agricole et à fonction environnementale.

 

Mais ces choix demandent l'utilisation d'un logiciel de décision qui n'est plus celui des années 1970, ce qui n'est pas le cas dans notre commune....

 

 

 

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